MALCHANCE OU MALADRESSE

Quand finit la malchance et où commence la maladresse. C'est la question que l'on peut se poser à l'issue des deux matchs de ligue des champions concernant les clubs français.

Sur le plan collectif il est difficile de parler de maladresse pour le PSG, on peut parler de malchance pour son match contre le Réal Madrid. Par contre sur le plan strictement individuel, certains joueurs ont fait preuve d'énormes maladresses.

Cavani n'a pas eu de malchance devant le but, il a raté ses occasions très franches uniquement par maladresse. Le gardien de but, Kevin Trapp, a combiné les deux parce qu'il a mal jugé une situation très chanceuse des madrilènes, un tir contré qui part en vrille et une tentative de centre qui se transforme en tir gagnant. Pour le reste, les tirs sur les barres, les ballons qui passent au ras des poteaux on parle plus de malchance que de maladresse.

Pour l'Olympique Lyonnais la maladresse a été collective sur le plan défensif et pour l'attaque on parlera plus d'un manque de réussite. Sur les deux buts encaissés la faillite est collective, difficile de mettre en cause tel ou tel joueur. En attaque par contre c'est plutôt de la malchance, encore que! Je me trouve bien gentil, quand Yanga Mbiwa à cinq mètres du but vide tire à six mètres de celui ci, difficile de mettre cela sur le compte de la malchance.

Mais que se soit la malchance ou la maladresse tout cela est le manque d'efficacité qu'il faut mettre en avant. Paris aurait du gagner ce match et Lyon aurait du faire au moins match nul. Dans le cas de Lyon se sera plus difficile de changer la donne car le mal est individuel et collectif, pour Paris, si la chance tourne elle permettra de cacher les maladresses individuelles.

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